Les ateliers Faber-Mazlish ont été créés par les auteures pour favoriser le partage, les échanges, les retours d’expérience… Mais également pour faire vivre les situations plutôt que de les lire. Participer à un atelier permet de prendre conscience en expérimentant, puis de pratiquer les outils proposés dans l’approche Parler/Écouter. Essayer de ressentir plutôt que de réfléchir, et ainsi plus facilement se connecter à ce que peuvent vivre les adultes et les enfants lorsqu’ils communiquent ensemble.
Une atmosphère simple et conviviale
Combien fois vous êtes-vous demandé, après la lecture d’un livre sur l’éducation : comment vais-je faire maintenant pour appliquer tout cela ? L’une des forces de l’approche Faber-Mazlish est la facilité avec laquelle, à la simple lecture d’un des ouvrages, on peut tout de suite s’essayer à la maison.
Des mises en situations concrètes et animées
Les auteures ont expérimenté et affiné leur travail avec des milliers de parents. Leurs livres sont remplis de témoignages, aussi apaisants qu’émouvants. Tout le monde peut s’y retrouver. Les lecteurs disent souvent qu’ils passent “du rire aux larmes” en lisant ces ouvrages, et qu’ils se sentent bien moins seuls après la lecture.
Des cahiers de travail individuels
Parce qu’une image vaut mille mots, les auteures facilitent la transmission de leurs habiletés grâce à des exemples en bandes-dessinées.
Des guides d’animation “clé en main”
Cette approche a été créée par des parents, pour les parents. Alors forcément, le style se devait d’être accessible à tous. Des mots simples, une écriture fluide, un style humain. Loin des grands discours éducatifs ou psychologiques, Adele Faber et Elaine Mazlish ont toujours été proches des gens. On le ressent à la lecture de leurs ouvrages.
Parler pour que les enfants écoutent
Pour qui ? Pour quoi ?
L’atelier Parler pour que les enfants écoutent est conçu pour être animé par un parent ou par un·e animateur·trice expérimenté·e. Il propose des rencontres guidées qui permettent à un groupe (parents, enseignants, étudiants, collègues, clients, amis ou voisins) de se réunir pour résoudre les problèmes courants de la vie – ou difficultés au travail – avec des enfants de tous âges.
L’objectif de l’atelier Parler pour que les enfants écoutent est d’aider les adultes à communiquer plus efficacement avec les enfants et à favoriser une atmosphère familiale d’amour et de respect.
Thèmes des 7 rencontres
Au cours de chaque rencontre de l’atelier, vous découvrirez une série d’habiletés qui ont fait leur preuve et qui vous aideront à :
- Aider les enfants à faire face aux sentiments négatifs qu’ils éprouvent
- Susciter la coopération volontaire des enfants
- Explorer des alternatives à la punition
- Utiliser efficacement le compliment descriptif pour aider les enfants à développer une image de soi positive et réaliste
- Encourager l’autonomie
- Libérer les enfants des étiquettes et des rôles
Frères et sœurs sans rivalité
Pour qui ? Pour quoi ?
L’atelier Frères et sœurs sans rivalité est conçu pour être animé par un parent ou par un·e animateur·trice expérimenté·e. L’objectif de cet atelier est de proposer des outils que vous pourrez utiliser pour aider vos enfants à apprendre à vivre ensemble sereinement.
Chaque rencontre sensibilise les parents à l’attitude et au langage qui augmentent ou diminuent l’hostilité entre les enfants. Au cours des rencontres, les parents apprendront et pratiqueront des habiletés spécifiques qui aideront à réduire les disputes et à rendre possible l’harmonie.
Les participants auront également l’occasion de jeter un regard neuf sur leurs propres relations entre frères et sœurs adultes.
Thèmes des 6 rencontres
Au cours des six rencontres de cet atelier, vous apprendrez à :
- Aider vos enfants à exprimer des sentiments négatifs sans se blesser les uns les autres
- Traiter vos enfants de façon inégale tout en restant juste
- Libérer vos enfants de rôles néfastes tels que « intimidateur » ou « victime »
- Réagir de façon aidante lorsque vos enfants se disputent
- Promouvoir un climat de coopération plutôt que de compétition
- Résoudre les conflits pacifiquement
Parler pour que les enfants apprennent
Pour qui ? Pour quoi ?
Dans la partie 1 de l’atelier Parler pour que les enfants apprennent, l’accent est mis sur les habiletés de base de la communication adulte-enfant. Elles aideront les enseignants et les parents à soutenir l’apprentissage des enfants à l’école et à la maison.
Cet atelier peut être animé par un·e anim expérimenté·e, ou il peut être utilisé – en autogestion – par un groupe d’enseignants et de parents qui veulent apprendre ensemble.
Dans la partie 2 de l’atelier Parler pour que les enfants apprennent, les participants découvriront six nouvelles rencontres pour les aider à accompagner les enfants dans leurs relations les uns avec les autres, et à renforcer leur confiance en eux-mêmes.
Thèmes des 12 rencontres
Au cours des six rencontres de la partie 1 de cet atelier, les participants découvriront des habiletés qui leur permettront :
- D’aider les enfants à faire face aux sentiments qui interfèrent avec l’apprentissage.
- De faire coopérer les enfants sans chantage, menace, ni punition.
- De fixer des limites tout en s’appuyant sur la bonne volonté des enfants et en les invitant à assumer la responsabilité de leurs comportements.
- D’enseigner aux enfants des stratégies créatives de résolution de problèmes.
- De motiver les enfants à réussir grâce aux compliments descriptifs.
- D’aider les enseignants et les parents à former un partenariat solide pour soutenir les enfants dans leurs parcours scolaires.
Dans la partie 2, ils pratiqueront des habiletés qui les aideront à :
- Enseigner aux enfants comment s’exprimer respectueusement, sans être blessants, lorsqu’ils éprouvent des sentiments hostiles les uns envers les autres.
- Éviter les comparaisons pour diminuer la rivalité et l’antagonisme entre les enfants.
- Intervenir dans les disputes entre les enfants pour diminuer leur agressivité et encourager la coopération.
- Montrer aux enfants comment résoudre des conflits récurrents en utilisant l’approche de résolution de problème.
- Promouvoir l’autonomie et l’indépendance en classe et à la maison.
- Libérer les enfants des étiquettes et des rôles qui les limitent (le rebelle, la victime, l’enfant lent…) et permettre à chaque enfant de développer son plein potentiel !
FAQ : réponses aux questions les plus fréquemment posées avant une inscription
Les livres datent d'il y a 45 ans, n'est-ce pas désuet comme méthode ?
Non, les compétences proposées sont plus que jamais d’actualité. L’approche touche aux relations entre les être humaines, et plus particulièrement les intéractions adultes/enfants. Les auteures étaient très avant-gardistes pour leur époque. La seule différence avec aujourd’hui est que l’intérêt pur ces préoccupations s’est développé. Également, un gros travail d’actualisation est en cours autour des exemples et des illustrations.
Je n'ai pas envie qu'on me dise quoi faire en tant que parent pour élever mes enfants, est-ce gênant ?
Non, l’approche invite les participants à faire des prises de conscience et les auteures font des propositions, chacun est libre de choisir et d’appliquer les habiletés et à son propre rythme, sans jugement. Devenir parent est un chamboulement que tout le monde vit avec l’arrivée d’un enfant. Les nombreux témoignages et exemples des ouvrages illustrent bien cette réalité.
Il existe beaucoup de choses sur le sujet. Cette approche n’est-elle pas trop culpabilisante ?
En effet, ce n’est jamais agréable de prendre conscience de l’impact de certains schémas de communication sur les enfants et surtout sur les personnes qu’on aime le plus au monde. Ce sentiment ressemble fortement à de la culpabilité. Lors des rencontres Faber- Mazlish ce sentiment est accueilli avec bienveillance tout en mettant au clair que l’intention est toujours basée sur l’amour. Nous faisons alors la distinction entre culpabilité et maladresse afin de mieux travailler dessus.
Est-ce que ça marche même si on a plus de 1 ou 2 enfants ?
Oui, le message profond de l’approche n’est pas celui de se faire obéir mais celui de se connecter à l’enfant, même si l’enfant ne “réagit pas” comme nous le souhaitons, il sait que quelqu’un est là pour l’écouter.